Financement des infrastructures routières : contraintes, opportunités et nouvelles ambitions

02.10.2017 / Rapports

Au cours du 1er semestre 2017, l'URF a mené une réflexion sur la question du financement des routes. Le produit de ce travail a fait l'objet d'un rapport par Yves Crozet, Président du Think Tank de l'URF. Aujourd'hui, ce document constitue une contribution de l'URF aux débats engagés dans le cadre des Assises nationales de la mobilité.

Le financement des infrastructures de transport, et particulièrement des infrastructures routières, se heurte à la rareté croissante des fonds publics. A cette contrainte financière s’ajoutent des exigences environnementales de plus en plus prégnantes. Mais cela ne signifie pas que la route, vecteur de plus de 85 % des mobilités (voyageurs et marchandises), soit condamnée. Avec l’actuel « retour de la route » dans les pratiques de mobilité, des opportunités nouvelles apparaissent, tant technologiques que financières. Elles ouvrent la voie à une nouvelle ambition : créer un service public industriel et commercial de la route, un service marchand !

Dans cette note, Yves Crozet livre son analyse et propose de nouvelles orientations pour le financement des routes.

La note téléchargeable ci-dessous propose de repenser le service public de la route en le rendant à la fois plus assuré de ses financements et plus à même de faire appel aux capacités du secteur privé pour relever les défis de l’innovation. Pour cela nous proposons de développer une nouvelle organisation fondée sur le couple tarification-contractualisation. A l’instar d’autres industries de réseaux, la route doit faire l’objet d’une redevance d’usage dont les collectivités territoriales devraient être les principales bénéficiaires. Avec l’Etat, des contrats pourraient être signés afin que se développe un véritable service public industriel et commercial de la route lequel pourrait aussi s’appuyer sur des contrats de partenariat avec les acteurs privés, source majeure d’innovations.