Les comptes de la route
Depuis plus de cinquante ans, l’Union routière de France (URF) suit et analyse sans dogmatisme l’évolution de l’économie de la mobilité en s’appuyant sur des données produites par des organismes de référence.
Aussi afin de rétablir certaines vérités, l'URF vient de publier un fascicule qui détaille, d’une part, les recettes de la fiscalité spécifique routière et automobile et, d’autre part, les dépenses des administrations publiques liées à l’infrastructure routière.
Il apparaît que les dépenses des administrations pour le réseau routier non concédé ont baissé de 26 % entre 2012 et 2016. Globalement, en dehors des autoroutes concédées, le financement de la route n’est pas garanti, donc soumis aux aléas budgétaires. Face à la dégradation constatée de nos infrastructures et aux perspectives données par les hausses programmées des recettes fiscales liées aux carburants, l’URF estime qu’il est indispensable d’affecter une part de la taxe intérieure de consommation des produits énergétiques (TICPE) à l’entretien des routes et des rues, premier support des mobilités.