Création de l’Observatoire national de la route

27.01.2016 / Infrastructures

A l’occasion du lancement de l’observatoire national de la route, Alain Vidalies a annoncé l’ouverture des données sur le réseau routier national. Un portail unique sera mis en place afin d’informer en toute transparence les décideurs et les citoyens sur l’état du patrimoine, l’activité du réseau, et l’utilisation des deniers publics.

L’observatoire national de la route sera alimenté par un grand nombre de données pour les routes nationales et les autoroutes.

Aussi, pour que l’ensemble de ces informations bénéficie au plus grand nombre, Alain Vidalies a souhaité que la création de cet observatoire soit accompagnée d’une ouverture des données routières sur le réseau routier national.

Un portail internet unique sera donc mis en place, destiné à diffuser les données publiques du réseau routier national.

L’ouverture des données publiques dans le domaine routier présente plusieurs opportunités :

  • Informer en toute transparence les décideurs et le citoyen sur l’état du patrimoine et l’utilisation des deniers publics
  • Fournir des données aux entreprises du secteur numérique qui développent des services à l’usager (consistance du réseau, données de trafic en temps réel)
  • Renforcer le rôle de l’Etat comme fournisseur de services dans certains domaines (l’information routière avec Bison Futé).

Les données qui seront ouvertes sont de trois types :

  • statiques, sur l’état du patrimoine, la consistance du réseau et les vitesses maximales autorisées ;
  • dynamiques (accidents, travaux, fermetures de voies, ...) avec les données caractérisant la circulation (volume de trafic, vitesse, longueurs de bouchons, ...) ;
  • les documents rendant compte de l’activité et ceux sur l’utilisation des deniers publics.

Au 1er septembre 2016 seront publiées la plupart des données statiques : consistance du réseau, état du patrimoine, activité des gestionnaires et dépenses d’entretien.

Au 1er septembre 2017 seront intégrées les vitesses maximales autorisées et les données de trafic en temps réel : accidents, travaux, fermetures de voies, volume de trafic, vitesse, longueurs de bouchons. Ces données, mises à disposition gratuitement et réutilisables, permettront au secteur numérique de proposer des services innovants à l’usager.

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Dossier de presse

26 janvier 2016