Infrastructures de recharge pour véhicule électrique

30.07.2019 / Automobile, Energie et environnement, Infrastructures, Transports de marchandises et logistique, Transports de voyageurs et nouvelles mobilités

Le Contrat stratégique de la filière automobile, signé en mai 2018 entre l’État et la filière automobile, fixe l’objectif d’un parc d’un million de véhicules rechargeables d’ici 2022 (600 000 véhicules électriques et 400 000 véhicules hybrides rechargeables). Le développement de ce parc doit nécessairement s’accompagner d’un déploiement vigoureux des infrastructures de recharge pour véhicule électrique (IRVE).

Dans ce contexte, la DGE, l’ADEME et la DGEC ont réalisé une étude permettant de caractériser les besoins en IRVE, actuels et futurs, et d’identifier les facteurs garantissant un déploiement pertinent des bornes de recharge (rapport et synthèse téléchargeables ci-dessous).

L'étude permet tout d'abord d'établir l'état des lieux du déploiement des IRVE en France, principalement porté par les aménageurs publics, et d’analyser, à travers un comparatif international, un certain nombre de bonnes pratiques permettant d’impulser le marché des bornes de recharge (borne à la demande, hubs urbains, etc.). En France, l’émergence d’une offre privée est déjà perceptible, notamment par la mise en œuvre d’infrastructures sur les parkings des enseignes commerciales ou sur les corridors autoroutiers.

Aujourd’hui, les interventions publiques sont essentiellement nécessaires pour apporter une amélioration du cadre réglementaire et renforcer l’attractivité des investissements privés. Des projections quantitatives des besoins en IRVE ont été établies ainsi que des recommandations opérationnelles formulées afin d'améliorer le déploiement en France. Celles-ci couvrent tous les types de recharge, à savoir la recharge de proximité à domicile et au travail (incluant les bornes à la demande), la recharge d’appoint et la recharge réalisée dans le cadre des déplacements longue distance. Les recommandations s’adressent tant aux acteurs privés qu’aux pouvoirs publics en préconisant des modifications réglementaires, des actions de structuration de marché ou de communication.