Mobilité routière bas carbone : la question des motorisations
L'URF a réalisé un dossier afin de mieux comprendre les enjeux liés aux motorisations des véhicules dans le cadre du déploiement d'une mobilité routière bas carbone. Pour ce faire, elle a invité des experts d’organismes publics et privés, de l’industrie automobile et des universitaires à exprimer leurs analyses.
L’article 73 de la loi d’orientation des mobilités (LOM) prévoit, d'ici à 2050, la neutralité carbone des transports terrestres. Pour concrétiser cette ambition, deux objectifs intermédiaires ont été fixés : d’une part, une hausse progressive de la part des véhicules à faibles et très faibles émissions dans le parc et, d’autre part, la fin de la vente des voitures particulières et des véhicules utilitaires légers neufs utilisant des énergies fossiles, d'ici à 2040.
Le projet de loi "Climat et résiliance" prévoit d'accélérer ce calendrier avec la fin de la vente des voitures particulières émettant plus de 123 g de CO2 par km, d'ici le 1er janvier 2030.
Par ailleurs, en avril dernier, les Etats membres de l'Union européenne se sont accordées sur un objectif d'une baisse minimale de 55% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030.
Cet impératif pose la question d’une réduction rapide des émissions des transports routiers de personnes et de marchandises.
Pour atteindre cet objectif, une mutation est nécessaire ce qui place l’industrie automobile face à une rupture majeure. Parmi les solutions de motorisation et les énergies de traction, quels sont les choix pertinents pour la collectivité ? Comment les industriels et les automobilistes vont-ils aborder cette transformation radicale ?